Les femmes que nous honorons

Shaila Akther Bari, 26 ans
Shaila Bari, de Fredericton, N.-B., a été matraquée à mort dans son appartement par son ex-mari vers le 16 juillet 2003. Son corps mutilé n’a pas été découvert avant une semaine. Shaila s’était mariée au Bangladesh en 1995, puis était venue rejoindre son mari à Fredericton. Elle avait obtenu sa citoyenneté canadienne et étudiait à l’Université du Nouveau-Brunswick en vue d’avoir un baccalauréat en administration des affaires. En 2002, elle a quitté son mari, mais il a très mal accepté la séparation. Shaila a dit à ses amis qu’elle craignait pour sa sécurité. Elle a même changé les serrures de son appartement, averti les autres locataires de ne pas laisser entrer son mari dans l’immeuble et essayé d’obtenir un engagement de ne pas troubler l’ordre public. Son mari a été trouvé coupable de meurtre au premier degré et a été condamné à l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Les professeurs et amis de Shaila se souviennent d’elle comme une étudiante appliquée, douce et gentille. Ils se rappellent que sa personnalité était en train de s’épanouir. L’UNB a créé une bourse d’études à sa mémoire et planté un arbre devant la faculté d’administration. Elle manque à ceux et celles qui l’ont connue.